une violente tempête de neige et une baisse des températures à l’échelle nationale ont eu de lourdes conséquences sur les éleveurs de porcs. la contradiction entre ventilation et isolation en hiver a conduit à l’apparition généralisée de problèmes respiratoires de toux et d’asthme, de diarrhées épidémiques, de fièvre aphteuse et d’autres maladies porcines.
les chutes de neige soudaines ont encore aggravé la situation des éleveurs de porcs. parmi ces maladies, les maladies respiratoires sont les plus persistantes, les plus tenaces et les plus préjudiciables à la filière porcine.
lorsqu’on parle de maladies respiratoires, on pense souvent à la tilmicosine et au florfénicol en raison de leur utilisation répandue dans les élevages porcins. cependant, utilisez-vous la tilmicosine de manière efficace et correcte ?
les agents pathogènes responsables de maladies respiratoires chez les porcs sont principalement classés en bactéries, virus et mycoplasmes. les agents pathogènes bactériens comprennent actinobacillus pleuropneumoniae et pasteurella ; les agents pathogènes viraux comprennent le sdrp (virus du syndrome reproducteur et respiratoire porcin), le circovirus et le virus de la grippe porcine.
pour les mycoplasmes et actinobacillus pleuropneumoniae, les antibiotiques conventionnels ont développé une résistance. ainsi, les antibiotiques les plus récents sont couramment utilisés à des fins de prévention et de traitement.
la recherche a montré que la tilmicosine présente des effets antiviraux partiels et est très efficace dans la gestion des complexes de maladies respiratoires associées au sdrp. par exemple, l’utilisation clinique de la tilmicosine en association avec la doxycycline et le florfénicol a donné des résultats significatifs dans le traitement des maladies respiratoires tenaces de causes inconnues.
la tilmicosine est plus efficace que la tylosine contre actinobacillus pleuropneumoniae, hémolytique pasteurelle, pasteurella multocidaet les infections à mycoplasmes chez le bétail et la volaille.
les produits à base de tilmicosine sur le marché sont classés en fonction de la technologie de production en formes enrobées et non enrobées. la plupart de la tilmicosine est non enrobée, ce qui est moins cher mais présente des inconvénients tels qu'un goût amer, une instabilité acide et une efficacité réduite en raison de la dégradation de l'estomac. certains fabricants ajoutent des agents aromatisants pour masquer l’amertume, mais l’efficacité est souvent compromise.
la tilmicosine enrobée, produite avec une technologie d'enrobage à double couche, résout ces problèmes. il libère le médicament dans l’intestin, garantissant ainsi une absorption optimale, une efficacité accrue et une rentabilité. (conseil : la tilmicosine non enrobée est pulvérulente, tandis que la tilmicosine enrobée apparaît sous forme de granules uniformes ou de particules sphériques.)
les maladies respiratoires restent un défi important avec une prévalence croissante. les élevages porcins devraient améliorer leurs stratégies de gestion et de prévention des maladies afin d’atténuer efficacement l’impact de ces maladies.
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